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Donald Trump présente son premier budget «,lunette soleil dior femme; America first »

Un projet de budget est avant tout une question d’affichage. Celui de l’Etat fédéral américain n’échappe pas à la règle puisque la majorité des dépenses (73 %) est consacrée à des secteurs incompressibles (la santé et la dette),Donald Trump présente son premier budget « America first », auxquelles s’ajoutaient encore, en 2016, environ 15 % pour la défense. C’est encore plus le cas à Washington parce qu’il est très peu probable, compte tenu de l’accueil qu’il a reçu jeudi 16 mars,lunette tom ford james bond, que ce projet ressortira en l’état de son examen par le Congrès, souverain en la matière. La principale mesure était déjà connue : Donald Trump entend porter de 35 à 54 milliards de dollars (jusqu’à 50 milliards d’euros) l’augmentation prévue des dépenses de défense, aux dépens principalement du département d’Etat et de l’Agence de protection de l’environnement. En venant le présenter devant la presse, le directeur du budget, Mick Mulvaney, s’est voulu clair en assurant que le projet visait à traduire la promesse d’« America first » du président Donald Trump, à savoir la protection du pays. Les budgets de la défense intérieure et des anciens combattants sont les deux seuls autres en hausse. « Hard power » Interrogé sur le fait que certaines coupes dans les programmes d’aide internationale affecteront « les personnes parmi les plus vulnérables au monde »,prix lunette marc jacobs, M. Mulvaney s’est montré définitif : « Nous allons dépenser moins auprès des Nations unies [ONU], moins dans l’aide étrangère et moins dans les programmes gérés par les Nations unies et d’autres agences, et cela ne doit surprendre personne. Le président a répété des centaines de fois pendant la campagne qu’il allait dépenser moins à l’extérieur et plus chez nous, vous en avez tous rendu compte, et c’est exactement ce que nous faisons avec ce budget. » Aucun chiffrage précis sur les coupes visant l’ONU n’était cependant disponible jeudi. La part des Etats-Unis dans le financement des opérations de maintien de la paix, un gros poste onusien de dépenses, pourrait passer de 28 % à 25 %. « Des réductions abruptes de financements peuvent contraindre à l’adoption de mesures ad hoc qui saperont l’impact à long terme des efforts de réforme », a averti Stéphane Dujarric,Donald Trump présente son premier budget « America first », le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. M. Mulvaney, un conservateur fiscal contraint de défendre un projet qui ne comporte aucune mesure de réduction du déficit, a ajouté qu’il s’agit d’une décision « délibérée » d’envoyer un message aux alliés comme aux ennemis des Etats-Unis. « Il s’agit d’un budget de “hard power”,lunette soleil femme guess, qui vise à changer le cours des choses après les budgets de “soft power” » de la présidence Obama, a-t-il précisé. Lire aussi :   Donald Trump s’attaque au bilan environnement de Barack Obama Sa traduction pour la diplomatie américaine est brutale : une baisse de plus de 28 %, soit 37,6 milliards de dollars au lieu de 52,8 milliards l’année précédente. C’est à l’intérieur de cette enveloppe que le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, va devoir arbitrer. Certains programmes doublement « coupables » ont été identifiés. Alors que M. Mulvaney a assuré que toutes les mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique constituaient « un gaspillage » de fonds publics (notamment les études de la NASA qui y sont rattachées), les projets visant le développement des énergies renouvelables en dehors des Etats-Unis seront supprimés. Ligne d’attaque des démocrates Dans le communiqué diffusé jeudi matin, le département d’Etat, tout en précisant que l’aide à Israël (3,1 milliards de dollars) ne serait pas revue à la baisse, n’a évoqué qu’incidemment les coupes claires dont il va être la victime principale, même si M. Mulvaney a assuré que le fonctionnement de la diplomatie américaine ne serait pas affecté par ces contractions visant principalement l’agence Usaid (Agence des Etats-Unis pour le développement international). Le département d’Etat n’a pas indiqué quels programmes étaient déjà visés. « Concernant le niveau des autres assistances, celui d’assistance militaire à l’étranger, les évaluations se poursuivent et des décisions seront prises », a indiqué le porte-parole du département d’Etat Mark Toner à propos des coopérations existantes avec,Donald Trump présente son premier budget « America first », par exemple,adidas yeezy boost 950, l’Egypte et la Jordanie. En visite au Japon, M. Tillerson avait accepté dès mercredi ce cadrage en assurant que « le niveau atteint par les dépenses du département d’Etat dans le passé, notamment l’année dernière, n’est tout simplement pas tenable ». L’électorat rural et des petites villes, qui a majoritairement voté pour Donald Trump, serait le plus affecté par les choix de la Maison Blanche Le choix de réduire drastiquement les moyens du soft power n’est cependant pas accueilli d’un bon œil au Congrès. Les réfractaires peuvent s’appuyer sur une déclaration d’un des membres les plus respectés de la nouvelle administration. Lors d’une audition au Sénat, en mars 2013, l’actuel secrétaire à défense, alors responsable du CentCom – la zone géographique qui comprend le Moyen Orient –, James Mattis, avait assuré que « si le département d’Etat n’est pas correctement financé, il faudra in fine que j’achète plus de munitions ». Lors de son audition, le 9 mars, par la commission des forces armées du Sénat, l’actuel patron du CentCom, Joseph Votel, a abondé en ce sens, poussé par le président de la commission, John McCain (Arizona). Membre de cette commission,Donald Trump présente son premier budget « America first », le sénateur Lindsey Graham (Caroline du Sud) a fait savoir que cette perspective n’avait aucune chance de recueillir le feu vert du Congrès. Lire aussi :   Donald Trump sabre les fonds publics pour la culture D’autant que le projet de budget risque de pénaliser une bonne partie de l’électorat républicain compte tenu des coupes claires également prévues dans l’agriculture – le troisième le plus touché après la diplomatie et l’environnement – les transports, la santé et l’emploi. Une étude du Center for American Progress, proche du Parti démocrate, a estimé que l’électorat rural et des petites villes, qui a majoritairement voté pour M. Trump, serait le plus affecté par les choix de la Maison Blanche. Ces critiques devraient d’autant plus constituer la ligne d’attaque des démocrates que le projet de réforme de la santé, qui est en cours de discussion, vise également cet électorat-là. Gilles Paris (Washington, correspondant) Journaliste au Monde Suivre Aller sur la page de ce journaliste